samedi 25 mars 2017

Je reviens... :)

Après un gros silence, je vais essayer de revenir par ici... Quoi de mieux que de vous parler d'un concert pour cela ???

Jeudi 23 mars, RDV à Nikaia avec Julien Doré... Oui il y a pire comme RDV. Surtout quand 2 ans auparavant on avait dû revendre sa précieuse place pour cause de "maladie"...

Bref, inutile de dire que j'avais hâte d'enfin pouvoir voir Monsieur Julien en live. D'autant que je l'apprécie depuis ses débuts à La Nouvelle Star, et j'ai eu la chance de pouvoir le saluer furtivement en décembre 2014 lors des NRJ Music Awards...


Après 1h15 (!!!!!) de bouchons pour faire 2km, nous sommes enfin installés. A peine le temps de se poser et d'aller soulager sa vessie, que le concert démarre. Un décor sobre, une grande esperluette en guise de fond et support vidéo et effets lumineux, 6 musiciens et on est partis pour 2h de show alternant performances scéniques, vocales et moments intimes et complices avec les 7000 personnes venues "avec moi" :).


Moment fort du spectacle, Monsieur se paye une traversée de la fosse pour finir perché sur les rambardes de la plateforme PMR où  je me trouve. Le voilà donc à faire le "singe" à 2m de moi :) J'ai pu constaté de près ses qualités capillaires !


Ce concert était en plus un peu particulier pour lui puisque l'album & (Esperluette), il l'a intégralement conçu dans sa maison de famille à St Martin Vésubie, charmant village de l'arrière-pays niçois. Il y avait donc tous ses amis et sa famille dans la salle. Sa maman a eu droit à un "Joyeux Anniversaire" chanté par 7000 personnes.

Au terme de ce concert très fort en émotion pour lui visiblement et pour nous aussi du coup, nous ressortons portés par sa musique, et tant pis pour la pluie qui nous cueille à la sortie...



PS : hier nous avons appris en plus qu'il avait pris le temps d'aller rendre visite aux enfants du service oncologie pédiatrique de l'hôpital de l'Archet le matin même.


L'album complet est visible sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/magali.moscardo/

lundi 9 mai 2016

Buuuuuuut !!!!!

7 mai 2016 - 20h00 - Stade Allianz Riviera

35690 personnes exactement convergent vers le nouveau temple niçois du foot pour la dernière rencontre à domicile de l'OGC Nice contre l'AS St Etienne, avec à la clé une place en Europa Ligue minimum...
Accompagnée de mon père et de deux amis, nous nous installons en tribune Ségurane, dans le virage, face à la Populaire Sud en ébullition... Le décompte s'affiche sur l'écran géant, le public est familial, heureux et festif. Le rouge et le noir sont partout.







20h55, Nissa la Bella est entonnée par tout le stade alors qu'il se pare des couleurs du club.


21h00, coup d'envoi...


21h45, fin de la première mi-temps, 0-0 et une tension palpable... Puis délivrance à moins de 10 min de la rencontre avec un doublé de Valère Germain. Tout le stade exulte et fait une ovation à son équipe. Un sympathique show laser vient clôturer cette soirée de fête sportive.

Et oui, j'aime le foot... Petite fille de footballeur semi-pro, le foot (et le tennis) font partie de ma culture familiale. Je regarde les grands match de l'Equipe de France depuis très jeune, et avec l'inauguration de l'Allianz Riviera il y a deux ans, je découvre l'ambiance du stade, très proche finalement de l'ambiance concert... La seule différence étant qu'en concert on est tous pour la même "équipe"... 

dimanche 24 avril 2016

Y en a marre !!!!

A force d’entendre ou voir certaines petites choses, j’ai eu envie de faire une petites liste non exhaustive des choses à ne pas dire et à ne pas faire face à une personne handicapée… (attention, 100% cash)


  • Ne pas oser nous serrer la main ou nous faire la bise (selon le degré d’intimité bien sûr) : Nous ne sommes pas en sucre et mieux vaut ouvertement nous poser la question sur nos possibilités que de faire genre “nous sommes contagieux ou repoussants”
  • A contrario, se précipiter sur nous pour nous faire la bise façon “gentil petit enfant”, alors que l’on vous rencontre pour la première fois (spéciale dédicace à Monsieur de le Maire de Nice croisé un jour sur une manifestation…)
  • Parler de nous à notre accompagnateur : “hou, hou… je suis là, plus bas…”
  • Nous faire des compliments gratuits et parfois totalement injustifiés, sous le prétexte que l’on a un handicap et que donc forcément : “Vous avez beaucoup de courage, vous êtes formidable…. Gnagnani, gnagnana…” Et ben non, je suis peut être la dernière des connes, tu n’en sais rien….!!! (aucune étude scientifique n’a encore démontré qu’il y avait moins de cons chez les handicapés que dans la population dite “normale”)
  • Nous réclamer notre carte d’invalidité à l’entrée d’un musée… Vous croyez vraiment qu’on mettrait notre cul dans un fauteuil juste pour rentrer gratos ???
  • Chez un commerçant dont la boutique à juste une pu*** de marche de merde à l’entrée et qui nous dit “A oui c’est vrai, c’est embêtant…. “ Ben ouais, surtout pour toi car j’irai dépenser mes sous ailleurs…. 
  • Nous regarder avec panique quand nous mettons les roues dans un magasin de chaussures…. Ben oui, même s’ils nous servent pas à marcher, on va pas se trimballer pieds nus, hein….
Voilà une petite sélection des trucs qui m’énervent le plus… Mais pour finir sur une anecdote légère, sachez que, tout étonnant que cela puisse paraître, les enseignes les plus accueillantes et adaptées sont Décathlon et Leroy Merlin…. Cherchez l’erreur...

vendredi 22 avril 2016

[ITW] Rencontre au détour du web...

Internet et les réseaux sociaux, pour peu qu’ils soient utilisés avec bon sens et discernement, peuvent être un outil magnifique que rencontres de tous ordres pour des personnes comme moi, n’ayant pas toujours la possibilité de se déplacer ou d’avoir des activités sociales ou professionnelles. 

C’est comme cela qu’il y a quelques mois, au “hasard” des liens et méandres de Facebook, j’ai croisé le chemin numérique de Jill Nuss. Cette jeune femme est, avec son époux Marcel, une fervente militante des droits des personnes handicapées sur le plan personnel et sexuel. Oui les personnes handicapées sont des personnes sexuées comme vous…(!!!) Au sein de l’APPAS, ils tentent de faire évoluer les mentalités, les lois et les situations de manques liées à nos handicaps.

 Au delà de la cause qu’elle défend, ici n’est pas le propos central, c’est son parcours de vie et le couple qu’elle forme avec son mari qui m’interpellent. Ses posts sur sa page personnelle sont gorgés de positivité quelles que soient les circonstances… C’est pour cela que j’ai souhaité lui donner la parole ici et échanger avec elle.

Bonjour Jill, ravie que tu aies accepté mon “invitation”. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour Magali. Je t'en prie, avec joie. En quelques mots ? Dur exercice... 
Vie, Amour, Rire, Communication NonViolente, Biodanza, Géobiologie, sourcière, magnétisme, tendresse, conférences, handicaps et sexualités, joie, respiration...

Je pense que tu as conscience que le couple que tu formes avec Marcel ne peut laisser personne indifférent. Que répondrais-tu à celles et ceux qui se demanderaient comment tu gères cette situation, ce qui peut te rendre heureuse et épanouie “malgré tout”… ?

Oui, j'ai cette conscience. Et en même temps, cela a tendance à m'interpeller. Pourquoi ne laissons-nous pas les gens indifférents ? Pourquoi les gens se demandent comment je gère ce quotidien "particulier", tandis qu'on ne me le demandait jamais lorsque j'étais en couple avec un homme ou une femme valide... Alors qu'il y avait bien plus à "gérer" parfois ! 
Je répondrais tout simplement que ma vie n'a jamais été aussi simple qu'elle l'est aujourd'hui. Je pense que la beauté et la simplicité de notre Amour y est pour beaucoup. Tout est fluide. Même dans nos désaccords, même dans la fatigue de ces derniers mois, même avec le handicap et ses spécificités qui nécessitent une sacrée organisation au quotidien, même avec notre différence d'âge... Nous sommes parvenu aujourd'hui à vivre avec bonheur et Amour, une harmonie qui se résume à cette équation : 1 + 1 = 5 (Marcel, moi, nous, le handicap, ses accompagnants).


Comment as-tu eu l'opportunité de croiser le chemin de Marcel et de l’accompagnement sexuel ?

J'étais, à l'époque, escort girl depuis quelques années. Je pratiquais également l'accompagnement sexuel de plusieurs personnes en situation de handicap (j'avais précisé sur mon site internet que je rencontrais toute personne, quelle que soit son apparence physique... Ça a dû jouer). Je connaissais alors Marcel au travers de ses livres et vidéos sur YouTube. C'est alors qu'un jour il m'a contactée pour me demander si j'acceptais de me rendre à Paris pour rencontrer un monsieur en demande d'accompagnement sexuel. Nos échanges de mails auraient pu s'arrêter là, mais nous avons continué à dialoguer, notamment sur Skype où nos sentiments ont commencé à naître. Deux mois plus tard je quittais l'Isère où je résidais à cette époque et emménageais chez lui en Alsace. Un an plus tard nous nous sommes mariés. Et bientôt nous tenterons une F.I.V... 
À suivre!

Comment trouves-tu la force d’être aussi positive au quotidien ?

Je souris. On me pose souvent cette question. J'ai eu un parcours "sinueux", comme dirait mon Papa. Après mon CAP mécanique auto, j'ai connu des années de recherche de je ne sais quoi... La rue, le monde de la nuit, la grande distribution et de nombreux petits boulots. J'ai aussi connu des années sombres pendant lesquelles je ne trouvais pas de sens à ma vie. Et un jour, j'ai décidé de croire en la vie. De goûter à d'autres possibilités d'avancer. 
Une part épicurienne de ma personnalité m'a amenée à me tourner vers le libertinage puis le travail du sexe que j'ai exercé avec joie et par choix. 
J'ai aujourd'hui cette faculté d'être. D'être en Amour pour tout ce qui m'entoure. Et de faire les choses avec élan. En fonctionnant ainsi, tout est plus doux en moi. Tout est plus tendre. Et la Vie 
Est tellement belle! La pratique de la Communication NonViolente de Marshall Rosenberg est un magnifique art de vivre que je ne cesse d'expérimenter au quotidien. 
Le fait de vivre avec Marcel, qui croit en la Vie. Qui croit en l'Amour et qui ose avancer... Qui ose vivre, est un atout indéniable qui ne fait que nourrir la "positive attitude" qui m'habite déjà depuis plusieurs années.

Si je te laisse carte blanche pour les dernières lignes, qu’as-tu envie de me dire ?

"Voir le monde dans un grain de sable, et le paradis dans une fleur sauvage. Tenir l'infini dans le creux de sa main, et l'éternité dans une heure." 
Cette citation de William Blake est l'une de mes phrases préférées. 
Elle résume parfaitement ce que j'aimerais dire pour terminer. Ne cessez jamais de vous émerveiller de tout. De vous, des autres, de la beauté de ce qui nous entoure et de ce qui est en chacun de nous. Je vous aime !


Écrire....

Ecrire pour quoi,
Ecrire pour qui ?
Ecrire pour écrire
Et surtout écrire pour toi...


Oui cela fait plus de 10j que je suis silencieuse mais l’écriture et la régularité sont deux notions incompatibles chez moi. J’écris par vagues, par petites étincelles. 

Je suis et j’ai toujours été angoissée dès qu’il FAUT écrire. L’écriture telle qu'enseignée à l’école m’a convaincue longtemps que je n’étais pas douée pour cet exercice, et mon sens des chiffres m’a très longtemps estampillée “matheuse“ ou “scientifique”... Alors oui je suis très à l’aise avec la technologie, les octets, les comptes, ma banque… 

Mais depuis un petit moment je réalise que j'ai aussi l’amour des mots, du jeu des mots, d’écouter des mots, parlés ou chantés, et que je peux, assez modestement, produire quelques petites choses avec ces mots. 

Même si je lis trop peu aujourd'hui à mon goût, j’ai infiniment de plaisir à écouter parler des livres, parler les auteurs, leurs inspirations, leur vie… (je ne saurais trop vous conseiller l’excellente émission de Monsieur François Busnel,  La Grande Librairie,  sur France 5).

Je vais essayer de me replonger dans les histoires sur papier, j’en ai vraiment envie. Un Fred Vargas jamais ouvert m’attend, je vais y retrouver tout son univers que j’adore.

Puis un livre au titre provocateur, Orgasme de Palahniuk Chuck qui me rend curieuse de son contenu. Commandé il y a quelques jours sur le site PriceMinister, dont je suis une grande utilisatrice de depuis des années pour acheter et vendre des produits culturels d'occasion et ainsi pouvoir renouveler ma bibliothèque et ma discothèque plus facilement. 

Et rdv ce soir pour un entretien avec une personne étonnante....

dimanche 10 avril 2016

Le bonheur est dans la chaussure

Préambule :
Ce blog en est à ses débuts, je ne m'impose pas de régularité particulière dans mes posts, je fais en fonction de mes inspirations et de mes disponibilités...


Le bonheur est donc dans la chaussure, ou plutôt, dans la BONNE chaussure. Comme évoqué précédemment, je chausse du 35... Et encore, du 35 fillette dirons-nous... De plus, eu égard à mes problèmes de marche, il est bien évidemment exclu que je porte des talons de plus de 4cm, ou des chaussures qui ne sont pas bien "rivées" à mes pieds. Par ailleurs, j'ai le pied sensible et délicat... :-)

Ceci étant posé, nul besoin de préciser que trouver une paire de chaussure qui me sied est une quête rude et fastidieuse... Si on rajoute à cela le regard paniqué des vendeuses quand je me pointe en fauteuil roulant à la recherche de la dite paire, autant dire que tout cela devient très compliqué...

Donc, lorsque hier matin mon facteur m'a apporté mon paquet Sarenza, contenant une paire de Skechers Go Flex, et que mes pieds se sont glissés dedans... Il y a eu comme un moment de grâce... Comme l'impression de poser mes petons dans deux nuages moelleux... Alors certes, la chaussure Skechers n'est pas sexy, voire elle s'approche de la pantoufle, mais putain, quel confort...

Autant dire que j'ai vite refait une commande pour une deuxième paire de couleur différente... Et je m'en vais aller visiter le magasin de la marque mardi au Centre Polygone Riviera...

A suivre...







samedi 2 avril 2016

Journal d'un vampire en pyjama

J'ai toujours été une grande lectrice, depuis ma plus tendre enfance et les aventures de Oui-Oui, la bibliothèque rose, puis la verte, le Club des Cinq, Caroline, la Comtesse de Ségur, Agatha Christie, Stephen King, Fred Vargas, Paolo Cuelho, Arthuro Perez Reverte, Edgar Poe, Cyrano de Bergerac, le Rouge et le Noir... 

Sauf qu'avec l'arrivée d'Internet et surtout les réseaux sociaux, j'ai peu à peu abandonné les livres, par manque d'envie, paresse intellectuelle aussi un peu... Bref, cela devait faire plus de deux ans que je n'avais pas lu un bouquin...



Et puis Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos, est apparu en ce début d'année 2016 avec ce livre, le disque qui l'accompagne, et surtout son expérience de vie qui collait parfaitement à ce que j'avais traversé moi aussi. Nous avons le même âge, j'appréciais déjà l'artiste depuis longtemps, alors forcément j'ai acheté le livre et le disque.

Cet homme a été atteint d'une aplasie médullaire en 2013, sorte de leucémie, et est contraint de subir une transfusion sanguine une fois par semaine, puis une greffe de moelle osseuse qui l'oblige à séjourner plusieurs semaines en chambre stérile, isolé du monde. Lors de son hospitalisation, il rédige un journal intime, Journal d'un vampire en pyjama. 

Il y met tout son talent de poète musicien, et son humour en plus... Ce livre a été un pur moment de joie à lire pour moi. Tellement j'aurais aimé pouvoir écrire de façon aussi "légère" sur un sujet aussi dur.

Que vous soyez concerné ou non par la maladie, je vous encourage vivement à lire ce petit bijou littéraire, et éventuellement d'écouter l'album qui va avec. C'est plein de joie, d'espoir, d'amour, d'humour, la vie quoi...

mardi 29 mars 2016

Un peu de déco rock'n'roll

Outre la photo, la musique, l'informatique, la mode, j'ai une grande passion pour la déco et le bricolage (si, si...) Bien évidemment, ce n'est pas moi qui bricole, mais j'ai la chance d'être née dans une famille de manuels et de créatifs. Une grand-mère couturière, un grand-père menuisier, un père ultra doué de ses mains, bref, depuis l'enfance, je fréquente les magasins de tissus ou de bricolage...

Il y a un an et demi, j'ai acheté mon premier appartement. Jusque là, je vivais à 100% chez mes parents. Depuis 2 mois, je vis entre chez eux et chez moi. Aménager mon premier "home sweet home" a été l'occasion de me découvrir un goût certain pour la décoration. Et j'avoue être très fière du résultat, en toute modestie...

La dernière pièce en date, oeuvre donc de mon cher Papa... D'après une idée piochée au hasard de mes navigations internet...

Ou comment recycler ses vieux vinyles...